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Éditeur
Année
1912
Langue
Français
Résumé
Nombreuses ont été les disciplines artistiques portées orphelines par la Grande Guerre. Il en va de même pour le Neuvième Art qui verra un de ses pères, Georges Omry, s’évanouir précocement dans ce conflit, en novembre 1914. Avant cette fin tragique, il s’est dédié tout entier au dessin à partir de la fin de la décennie 1890. Il participa dès lors à « Pêle Mêle » (1899-1914), au « Bon vivant » (1900-1907) ainsi qu’à « La Jeunesse illustrée » (1903-1914).
Outre l’illustration de caricature et de divertissement, nous découvrons ici Omry dans ce qui fait partie des prototypes de bandes dessinées grand format, à une époque où elle se vouait surtout au format court des hebdomadaires. Les balbutiements de la bande dessinée se font sentir chez l’artiste. Illustration et récit oscillent entre cases régulières sans bulles, et texte dense de roman agrémenté d’une seule illustration. La Bande dessinée comme mode d’expression est alors toujours sous l’influence narrative du roman, notamment dans les longs récits. Omry fait tout de même mouche dans un registre qui est riche d’imaginaire en cette fin de XIXe et ce début de XXe siècle (Au même titre que la science-fiction sera le terrain privilégié pour l’imaginaire après les conflits mondiaux et les progrès techniques de la moitié du XXe). Ce qui fait alors rêver et qui permet la pleine expression de l’imaginaire au niveau graphique, c’est bien le Moyen Age, ou du moins, l’Ancien Régime. En effet, cette époque a été oubliée et désavouée après la Révolution et n’est réhabilitée qu’après la moitié du XIXe siècle, ce qui va offrir une relecture et des découvertes historiques de cette époque. Ce terrain d’expression et les possibilités qu’il ouvre sont ici pleinement exploités par le dessinateur. Il adopte alors dans ses œuvres un dessin très dynamique, que l’on retrouve dans « La Reine des corsaires ». Les personnages sont très expressifs et possèdent des identités visuelles bien distinctes les uns des autres. Le trait est aussi vif, représentant alors des postures dans un enchaînement propre à l’action qui est évoquée. Le fantastique, le combat et l’aventure figurent dans « La Reine des corsaires », qui, aux côtés des « Aventures et exploits du Comte de Chavagnac », fait office de bande dessinée d’aventure avant même l’avènement du genre.
Type d'œuvre
Album
Droits
droits réservés
Source
la bibliothèque de la Cité internationale de la bande dessinée et de l'image
Cote
FA-g-00022
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