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Résumé
Suite des hommages à Jean Giraud/Mœbius, disparu le 10 mars dernier. La Cité internationale de la bande dessinée et de l’image met en ligne un certain nombre d’hommages qui lui avaient été rendu et en particulier par les artistes qui, dans le cadre de l’exposition Cent pour Cent en 2010, avaient revisité son œuvre. Cette semaine le regard du dessinateur espagnol Miguelanxo Prado sur Arzach, accompagné du commentaire de son compatriote le scénariste, enseignant et spécialiste de la bande dessinée Antonio Altarriba. Quand Prado débutait dans la bande dessinée, l’ombre de Mœbius portait déjà très loin, et ses premiers travaux ne sont pas sans évoquer le monde fantastique du maître. Il s’empare ici de l’une des pages fétiches de son ample œuvre, pour nous en proposer une version personnelle. Il respecte la structure de la page et son agencement, tout comme la symétrie en miroir entre les bandes supérieure et inférieure. Il modifie peu de choses et c’est pour cela que chaque variation se charge de signification. Il fait glisser le chromatisme vers les tons ocre et vert. Il remplace les hachures à la plume par une mise en couleur au pinceau, donnant à l’ensemble une plus grande fluidité. Mais la charge du ptérodactyle disparaît ici pour laisser place à un rival, en compétition aérienne avec le personnage principal. Dans cette version, il y a mort d’homme, et par conséquent une plus grande cruauté. Pire encore, le héros ne s’émeut pas de ce drame mais s’en délecte jusqu’à, dans la dernière case, brandir le majeur pour marquer son mépris. Trente-cinq ans après, Arzach est devenu cruel, voire cynique. Aujourd’hui, on ne respecte plus rien. Pas même la mort d’un ennemi. Antonio Altarriba
Type d'œuvre
Planche
Droits
droits réservés
Source
musée de la bande dessinée - la Cité internationale de la bande dessinée et de l'image
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