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Langue
Anglais
Résumé
Jacob Kurtzberg, dit Jack Kirby (USA, 1917-1994), surnommé «The King of Comics», est d’abord employé dans les studios de dessins animés des frères Fleischer (il participe à plusieurs courts métrages de Betty Boop et Popeye), avant de devenir dessinateur de strips. Il travaille ensuite au sein du studio fondé par Will Eisner et Joe Simon. Avec ce dernier, il crée chez Atlas en 1941 Captain America, super-héros patriote qui lui vaut un premier succès. Mais c’est, chez Atlas devenu Marvel, la rencontre en 1959 avec le scénariste Stan Lee qui assoit sa gloire. Dans The Fantastic Four, puis Thor et une reprise fulgurante de Captain America, son dynamisme, sa puissance révolutionneront la bande dessinée américaine. Engagé plus tard par DC Comics, il lance de nouvelles séries ambitieuses (New Gods) qui ne rencontrent pas le succès. On le considère encore aujourd’hui comme le plus marquant des dessinateurs de super-héros. Engagé à la fin de sa vie dans un combat juridique contre son éditeur Marvel il parvient, contre les usages en cours à l’époque et avec l’aide active de quelques ténors de la bande dessinée américaine, à récupérer la propriété de ses planches. Le légendaire dynamisme graphique de Kirby trouve ici à s’exprimer sur les deux tiers de la page d’un épisode de Thor, et particulièrement dans la case du milieu, qui occupe toute la largeur du papier et voit le héros et son adversaire s’écraser dans un vacarme assourdissant, symbolisé par l’onomatopée «Baa-Room!», que les deux protagonistes semblent autant écraser que susciter par leur chute. Le légendaire dieu nordique Thor est devenu, par la grâce du scénariste Stan Lee, un des super-héros de l’univers Marvel, et se trouve comme ses confrères, engagé dans la lutte sans merci contre des adversaires maléfiques (les super villains) aux pouvoirs démesurés. Le contraste est total entre les trois premières cases de la page, muettes et saturées d’action (le cadre des bulles semble étriqué et incapable de contenir tous les mouvements des deux combattants, qui débordent hors du champ de vision). Et l’aimable bavardage sur les mérites de l’amour qu’on voit se dérouler entre une blonde exaltée et romantique et une brune nettement plus froide et cynique. La suite de l’épisode leur réserve quelques surprises…
Type d'œuvre
Planche
Droits
droits réservés
Source
musée de la bande dessinée - la Cité internationale de la bande dessinée et de l'image
Cote
90.15.3
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