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Langue
Français
Résumé
Normand d’ascendance hispano-italienne, Edmond-François Calvo est né à Elbeuf en 1892. Il participe à la guerre de 1914-1918, et une fois démobilisé, gagne sa vie en dirigeant en Normandie diverses usines. Avec sa femme, il reprend dans les années 1920 un hôtel-restaurant dans la bourgade de Pont-Saint-Pierre, qu’il tiendra jusqu’à leur départ pour Paris en 1938. Parallèlement à ses activités professionnelles, il mène une florissante carrière de dessinateur, sculpteur et parfois même peintre amateur. À partir de 1919, il publie des illustrations dans « Le Canard enchaîné », « L’Esprit de Paris » et « Floréal », et réalise des sculptures en bois dont la plupart sont données aux amis et connaissances. Dans les années 1930, il participe irrégulièrement au Salon des humoristes, qui expose des dessins et sculptures. À la naissance de leur première fille et poussé par son épouse qui sent bien que le véritable destin de son mari est dans le dessin, Calvo vend l’hôtel-restaurant et, avec sa famille, « monte » à Paris. Il collabore immédiatement avec les éditions SPE, éditeurs historiques des « Pieds Nickelés ». Doté une prodigieuse fécondité, Calvo entame alors une carrière qui le voit multiplier les publications et produire un nombre phénoménal de pages. La postérité a à juste titre retenu « La Bête est morte ! », prodigieuse tentative d’explication de la Deuxième Guerre mondiale par le biais de la métaphore animalière, réalisée à partir de 1942 dans la clandestinité avec les scénaristes Dancette et Zimmerman et destinée aux enfants, mais c’est toute l’œuvre de Calvo qui mérite redécouverte et réévaluation. Considéré comme l’un des plus grands dessinateurs animaliers, Calvo a également été un remarquable dessinateur « réaliste ». Il a d’ailleurs débuté dans la bande dessinée en adaptant les exploits cinématographiques du cow-boy américain Tom Mix et les amateurs se souviennent de sa version très spectaculaire de King Kong, qu’il abandonnera en cours de publication et qui sera reprise par Raymond Poïvet. Dans ce registre réaliste nous présentons aujourd’hui une belle page du « Claim perdu », récit d’une vingtaine de pages qui met en scène des chercheurs d’or. « Le Claim perdu » a paru en 1949 dans l’hebdomadaire « Pierrot ». Dans le fil des récits de Jack London sur la fièvre de l’or, Calvo déroule une histoire pleine de rebondissements, marquée par un usage dramatique du noir et blanc. On appréciera ici le beau traitement de l’eau. La forme du texte sous l’image renforce l’atmosphère romanesque de cette histoire jamais reprise en recueil.
Type d'œuvre
Planche
Droits
droits réservés
Source
musée de la bande dessinée - la Cité internationale de la bande dessinée et de l'image
Cote
D2008-01-606
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